Major-Général Hans Speidel, chef d'état-major du Groupe d'armée B.

      Fils d'exploitant forestier, Hans Speidel voit le jour en 1897 à Metzingen dans la province du Wurtemberg. Dès le début de la première guerre, il s'engage dans l'armée impériale et très    vite fut promu second lieutenant. Pendant la bataille de la Somme en 1916, Hans Speidel est à la tête d'une compagnie, suite à l'armistice de 1918, il décide de rester dans l'armée. Dans    l'entre deux guerre on le nomme attaché militaire à l'ambassade allemande de Paris (1933-1935). Promu lieutenant-colonel peu avant le début de le seconde guerre, il combat dans la bataille de    France et participe à la rédaction du traité d'armistice lorsque l'armée française cesse le combat. En août 1940 Speidel est chef d'état-major du général Carl-Heinrich von Stüpnagel, commandant en chef de la France occupée. 

      Envoyé sur le front russe en 1942,  occupant la double fonction de chef d'état-major du 5è Corps d'armées et du groupe d'armées du Sud, Speidel est promu major-général en 1943,    il rentre en France en avril 1944 et sert sous les ordres du feld-maréchal Erwin Rommel, au poste de chef d'état-major du groupe d'armée B, et s'installe au QG de Rommel au château de la Roche    Guyon. Le 6 juin 1944, alors que le feld-maréchal est en Allemagne, c'est lui qui assure l'intérim, jusqu'au retour de son chef dans la soirée. Il à bien du mal à dresser un bilan de la situation    au soir du débarquement tans les rapports qui arrivent au QG de la Roche Guyon sont impréçis et incomplets. 

      Le 17 juillet 1944, Speidel change de chef, le maréchal von Kluge, remplace Rommel blessé dans le mitraillage de sa voiture, dans le secteur de Vimoutiers par un chasseur britannique, piloté par un Français Libre Jacques Remlinger. Après l'attentat du 20 juillet 1944, où une bombe explose dans la salle de réunion du QG d'Adolf Hitler, Speidel est suspecté par la Gestapo de faire partie des officiers conjurés au même titre    que Rommel. Arrêté le 7 septembre, il est interrogé mais nie les faits , et ne dénonce personne. Présenté devant une cour d'honneur de l'armée présidée par les généraux von Rundstedt, Keitel et    Guderian, ces derniers décident de ne pas l'exclure de l'armée, et l'envoi devant le tribunal politique du régime nazi, la cour du Peuple où il est interrogé par le procureur Roland Fresiler.Emprisonné pendant 7 mois par la Gestapo, Speidel parvint à s'échapper et se cacher jusqu'à l'arrivée des Alliés, il fut libéré le 29 avril 1945 par les troupes françaises. Faisant partit du    premier cercle des conspirateurs il est le seul à ne pas être fusillé ou contraint au suicide, désigner par les autres conjurés pour rallier Rommel à la cause, ce qu'il fit de manière prudente. 

      Après guerre, Hans Speidel devint professeur d'histoire moderne à Tübingen, dans la province de Bade-Wurtemberg et en 1950 il écrit un livre avant de participer à  la création de la    nouvelle armée allemande la Bundeswehr, où il sert atteignant le grade de général 4 étoiles de l'OTAN. Nommé  commandant en chef des forces terrestres de l'OTAN du Centre-Europe en 1957,    poste qu'il conservera jusqu'à sa retraite en 1963. Hans Speidel meurt à Bad Honnef en Rhénanie du Nord Westphalie en 1984, après une vie entièrement consacrée à l'armée. 

                                  

                                          Hans Speidel (Bundesarchiv).

                            

Le général Hans Speidel (au centre) et le feld-maréchal Erwin Rommel à droite, consultent une carte des défenses des côtes du Pas-de-Calais en 1944. (Bundesarchiv).

                      

                       Hans Speidel en uniforme de la Bundeswehr. (Bundesarchiv).

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j ai eu le deplaisir de participer a assurer sa securite lo'rs d une visite qu il a fait en1957 a l etat major du 1ier CATAC a LAHR il resida dans la villa ou etait loge le general STELHIN