Les prisonniers allemands.
Les prisonniers allemands capturés dans les premières semaines des combats, passent obligatoirement par les plages pour être embarquer pour des camps en Angleterre, ou aux Etats-Unis pour y travailler. Pour beaucoup d'entre-eux notament les hommes originaires des pays de l'Est (Géorgiens ou Russes entres autres), le cauchemar viendra plus tard lorsque après la guerre les Alliés les rendront aux autoritées soviétiques. Jugés pour trahison, beaucoup vont disparaître dans des camps russes et Staline en ferra exécuter en masses.
Exécutions de prisonniers du côté allié.
Le 6 juin dans l'après-midi Bernardin B. un jeune homme qui servait de guide à un groupe de parachutistes de la 101e division aéroportée, fut le témoin d'une exécution de prisonniers de guerre, par des paras. Lorsque le jeune homme arrive devant une maison où se trouve des parachutistes américains, il aperçoit des prisonniers Georgiens pour la plupart gardés par une mitrailleuse, qui sont rassemblés derrière la ferme .Il apprendra sur place que deux soldats gravements blessés et que des camarades avaient installés dans une chambre, sont reconduits avec le groupe au-dehors. L'un de ces blessés se révelera être un ancien soldat soviétique, il montre une photo cachée dans la doublure de sa veste, qui le représente en uniforme russe. Bernardin B. connaît certains de ses hommes, notament un sous-officier portant un collier de barbe, pour l'avoir déjà vu auparavant. Une jeep arrive alors et s'arrête devant la maison, un officier discute brièvement avec un para, puis repart. Un Américain entraîne le jeune normand par le bras à l'écart, puis une longue rafale de mitrailleuse s'ensuit. Bernardin B. qui ne comprend pas tout de suite ce qui se passe, aura la réponse quelques jours plus tard en repassant devant la maison, il vit les cadavres en bordure de la route. Ces corps sont restés là et beaucoup seront écrasés sous les chenilles des Sherman et des camions américains qui passent sans arrêt. Les corps déséchés et écrasés seront rendus aussi fins que des planches.Ils seront inhumés quelques jours plus tard. Encore aujourd'hui les raisons de ce massacre ne sont pas clairs. Auraient-ils reçus des ordres de ne pas s'encombrer de prisonniers dans les premières 72 heures de l'invasion? Est-ce que celà aurait un lien avec la venue de l'officier en jeep? Où toutes autres raisons?
La pratique de telles exactions étaient courantes dans l'armée allemande, dont certaines se sont produites durant la bataille de Normandie, notament lorsque des hommes d'une division de panzers se seraient débarrassés de prisonniers de guerre britaniques et Canadiens. Il y en eut aussi dans le secteur américain, à Craignes où des prisonniers du 507e bataillon sont executés à la suite de la contre-attaque allemande sur le village, où dans d'autres secteurs. Mais cette fois ci le massacre eut lieu du côté allié et c'est ce qu'on peut appeler un crime de guerre.
Des prisonniers allemands attendent leur transfert pour l'Angleterre. Cet homme semble assez âgé.
Un Engineer américain note le nom d'un jeune prisonnier certainement originaire d'Asie Centrale.
Fouille des prisonniers. 'US Signal Corps).
Assi sur des caisses à bord d'un navire un très jeune prisonnier savoure une boisson chaude. La présence d'adolescents, voir dans certains cas de gamins n'était pas rares dans l'armée allemande surtout en 1944 où tout homme en état de se battre était enrôlé.
Cet Allemand vient d'être soigné par des infirmiers américains. Il ne porte pas l'uniforme de la Heer (armée de terre) mais celui de la Luftwaffe, il doit certainement venir d'une unité de parachutistes. (US Signal Corps).
A Saint-Côme-du-Mont en juin 1944, un parachutiste de de la 101st Airborne et un prisonnier allemand. Cette situation à sûrement été mise en scène par le photographe. L'Allemand ne semble pas être un foudre de guerre, pour quelques paquets de cigarettes et du chocolat il lève bien volontier les bras pour le photographe. Son uniforme n'est pas en très bon état et il porte un ceinturon de l'armée française. L'Américain à lui quelques pièces prises sur des prisonniers. L'homme en arrière fait partie des troupes de Gliders (arrivés par planeurs).
Juillet 1944, un soldat canadien escortant deux prisonniers du 25e Pz Gre Rgt.
Sur le pont d'un navire un allemand qui porte l'uniforme de la Luftwaffe, pose aux côté d'un lieutenant de la Military Police.
Sur la plage de Juno des prisonniers allemands attendent pour embarquer à bord des navires qui les conduiront en Grande-Bretagne. (Library and Archives Canda PA-114993).
Deux officiers allemands sur le pont d'un navire en partance pour l'Angleterre.
Des matelots américains essaient de bavarder avec deux prisonniers allemands. L'un des marin semble tenir un dictionnaire.
L'Oberstleutnant ( lieutenant-colonel) Hans Franz Müller en compagnie de deux marins américains.
Un soldat allemand blessé au visage vient d'être fouillé par un MP américain à sa sortie du point d'appui WN74 à Omaha Beach.
Pendant le trajet vers l'Angleterre, un allemand coupe les cheveux d'un de ses camarades de captivité.
Un sous-officier allemand avec son plateau repas dans le réfectoire d'un navire.
La maison où furent exécutés les prisonniers géorgiens par des parachutistes américains.
Des Allemands emportent un des leurs dans une infirmerie dans le secteur du Ruquet sur Omaha Beach.
Ces hommes ont été rassemblés pour être questionnés.
Quelques jours après le débarquement, des prisonniers allemands creusent des tombes d'un cimetière provisoire à l'Est du Ruquet où seront enterrés les GI's tombés sur Omaha le 6 juin.
Un prisonnier de la 12e SS-PzDiv " Hitlerjugend" gardé par un officier canadien. ( Public Archives of Canada).
Deux parachutistes allemands capturés près de Caen en juillet 1944. (Imperial War Museum).
Ce soldat allemand, capturé pendant l'opération Goodwood sourit au correspondant de guerre, pour lui la guerre est finie.