Supermarine Spitfire (cracheur de feu ). Une maniabilité hors paire.
Chasseur emblématique de la seconde guerre mondiale, il apparu pour la première fois pendant la Bataille d'Angleterre. Son origine remonte au début des années 30. Réginald Mitchell chef du bureau d'études de la firme Supermarine, avait remporté trois courses dans le Trophé Schneider sur des hydravions S-6 équipés de moteurs puissants ( Rolls-Royce et Napier). Il avait beaucoup travaillé sur le profilage des appareils.
En 1930, le Ministère de l'Air demande un avion qui doit être moderne c'est à dire un monoplan. Mitchell conçoit alors un model avec la voilure en W un cockpit à ouverture verticale. Le premier Supermarine était semblable aux models des concurrents, ne répondant pas aux espérances. Mitchell améliora son appareil avec le soutient des propriètaires du Supermarine Vickers. L'amélioration comportait un train d'atterrissage rentrant, un respirateur à oxygène un moteur Rolls-Royce PV-12 plus puissant. Tout d'abord rejeté, pour ne pas pouvoir installer les huit mitrailleuses exigées par manque de place dans les ailes, Mitchell résolu vite le problème en adoptant des ailes elliptiques. le nouveau chasseur s'appelait alors F10/35. Son premier vol se déroula le 5 mars 1936 avec Mutt Summers aux commandes. Les performances de l'appareil étaient alors au-delà des espérances et le Ministère de L'Air passa commande pour 310 avions . Réginald Mitchell ne connu jamais l'épopée de son "bébé, il décédera d'un cancer le 11 juin 1937.
Au cours de son existence le Supermarine Spitfire connu plusieures variantes. Très appréciés par les pilotes de la R.A.F , il comportait quand même quelques défauts. Son train d'atterrissage bas et étroit faisait cabrer l'appareil au sol, de plus la longueur de son nez cachait la visibilité du pilote au roulage, et il y eut plusieurs collisions parfois mortelles . Son réservoir de carburant trop petit lui conférait une autonomie limitée et si celà n'était pas préocupant pendant la Bataille d'Angleterre, ça le devint plus en 1944 quand la R.A.F passa à l'offensive, les Spitfires ne pouvaient pas dépasser le Rhin. Son carbutateur à inertie désarmorçait en cas de piqué important, les pilotes de la Luftwaffe s'en aperçurent dès 1940, en cas de poursuites les ME 109 équipés de pompes à injection pouvaient semer un Spitfire en descendant en piqué. Malgrè tout, tous les pilotes qui ont volé sur cet appareil ne manquent jamais d'éloges à son encontre, les lignes très aérodynamiques du Spitfire lui confére une maniabilité proche de la perfection.
Il a connu aussi en version chasseur embarqué avec des ailes repliables et une crosse d'appontage, pour les missions sur porte-avions, mais son train d'atterrissage trop étroit rendait les appontages périlleux et il y eu un nombre important d'accident. la version navale est appelée Seafire on n'en retrouva notament pendant le débarquement de Provence au sein de la Task Force 88. Une version biplace d'entraînement fut aussi produite .
Caractéristiques techniques:
Moteur : Rolls-Royce Merlin 45.
Puissance: 1490 cv.
Envergure: 11,2 m.
Longueur: 9,1m.
Hauteur: 3,9m.
Surface alaire: 22,48m.
Masse à vide :2300 kg.
Masse Maximale: 3100 kg.
Vitesse maximale: 602 Km/h.
Plafond: 11300 m.
Vitesse ascentionnelle: 1445 m/min.
Rayon d'action: 760km.
Armement: 2 canons de 20mm, 4 mitrailleuses de 7,7 mm.
Emport armement: 1 bombe de 230 kg.
Le premier prototype du Spitfire.
Spitfire IIA, cet appareil à participé à la Bataille d'Angleterre.
Version MK XII quadipales, du Squadron 41 de la RAF.
Cockpit du Spitfire.
Supermarine Seafire quadriplaes Mk XVII avec ses ailes repliées.
Version Mk Vb.
Spitfire de reconnaissance avec bandes d'invasion.
Spitfire du 453th Squadron sur le terrain de Longues en Normandie en juin 1944.
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